Le marathon de Paris

Mais pourquoi se lancer dans cette aventure ?

Pratiquant la course à pied, occasionnellement ou plus régulièrement selon les époques, je me suis laissé piéger et convaincre il y a un an par toutes les vidéos Instagram qui présentaient des gens heureux et fiers de finir le marathon de Paris 2024. Je me suis alors dit qu’en un an, je devais pouvoir y arriver moi-aussi et devenir marathonien.
Avant de me lancer dans cette aventure et d’acheter mon dossard, j’ai demandé l’avis à Manon, qui m’entrainait alors depuis 6 mois, et à David, un ami triathlète. Tous les deux m’ont encouragé et m’ont dit qu’avec une préparation sérieuse, j’allais y arriver.

La préparation en quelques chiffres

Une fois le dossard pour la course commandé, j’ai scrupuleusement respecté les semaines d’entrainement running concoctées par Manon. 157 séances, 1420km en 163 heures ! 3 ou 4 fois par semaine, j’ai chaussé mes baskets et je suis allé courir : footings lents, fractionnés plus rapides, séances de côtes et des sorties longues (de 2h30 pour les plus longues). En revanche, j’ai été beaucoup moins assidu dans le renforcement musculaire, et je sais maintenant que j’aurais dû !!!

L’arrivée à Paris

Le fait que ce marathon de Paris 2025 soit placé au milieu des vacances de Pâques était un vrai plus. J’ai donc pu arriver dès le jeudi à Paris avec ma fille et nous avons pu éviter la foule pour récupérer le précieux dossard, Porte de Versailles, au salon du running ; le « Run Experience » pour les initiés !

Pas de dossard

J’avais reçu quelques jours avant, un mail avec mon numéro de dossard « 69598 » et un QR code à présenter au guichet. Ni une, ni deux, je m’y suis présenté et là, petit stress : « On n’a pas de dossard avec ce numéro là, allez voir au guichet SOS RUNNERS situé en face ». Me voilà rangé dans une file d’attente où j’ai finalement passé trois bons quarts d’heure pour m’entendre dire au final :  « Vous avez du recevoir un mail avec un accès prioritaire ONE ASICS ; vous n’avez pas besoin de faire la queue. Votre dossard vous attend au stand ASICS ». Finalement, au lieu de gagner du temps, j’en ai perdu !
En rentrant au logement que nous avons loué, j’ai effectivement retrouvé ce mail. Je l’ai lu bien attentivement, si jamais la même option prioritaire existait pour la course. Imaginez : « vous êtes prioritaire, vous pouvez doubler tout le monde et aller directement chercher votre médaille sur la ligne d’arrivée !!! ».
Nous sommes ressortis du « Run experience » avec quelques petits cadeaux des sponsors et de nombreuses photos souvenirs.

Profitons de Paris : le calme avant la tempête !

Après être allé chercher le dossard le jeudi, je me suis promené avec ma fille le vendredi : exposition David Hockney à la fondation Louis Vuitton, promenade au jardin d’acclimatation, BHV…
Le samedi, nous sommes allés chercher le reste de la tribu à la gare et pendant qu’eux trois faisaient les magasins, j’en ai profité pour faire la toute dernière séance de ma préparation marathon, la 52e ; il s’agissait d’un petit footing de 30 minutes pour réveiller les jambes après cette dernière semaine très très peu intense. Ensuite, j’ai pris le temps de bien préparer toutes mes affaires pour ne rien oublier le jour J : maillot, short, dossard épinglé, chaussures, flasques, gels et gommes pour m’alimenter sur une si longue durée, la crème anti-frottement…
Cette mise en place logistique lançait inconsciemment un certaine forme de départ. Il fallait maintenant encore manger des pâtes et bien s’hydrater pour les repas du soir et du dimanche matin.


On y est ! Le jour J :DIMANCHE 13 AVRIL

Je poursuis ce récit au présent pour vous le faire vivre de l’intérieur.
Le réveil vient de sonner mais comme à chaque fois que je dois me lever pour un évènement particulier, mon cerveau me réveille avant l’heure. Je me prépare mes deux œufs, mes pâtes, mon jus d’orange.
En allumant la télévision, je me retrouve dans une situation très curieuse car je suis en train de regarder les coureurs élites qui parcourent à ce moment-là la première partie du marathon de Paris. Je sais très bien que je ne suis pas en retard puisque que mon départ est prévu vers 11h30 mais c’est bizarre de prendre conscience qu’ils seront arrivés avant même que j’arrive sur place. Il y a quand même quelques avantages à commencer plus tard : je n’ai pas eu besoin de me lever aux aurores pour déjeuner trois heures avant le début de la course et cette retransmission télé m’aide à me projeter un peu sur ce qui m’attend.
Je débarrasse ma vaisselle et je me prépare un peu mécaniquement en enfilant chacune des pièces préparées la veille.

L’avant course

Pour retrouver le dernier sas de départ (celui des coureurs qui projettent de finir en 4h30 ou plus, autrement dit « les tortues du peloton »), nous prenons le métro avec un changement à Châtelet. La pression monte, dans mes artères mais également dans le wagon du métro. À chaque station, de nouveaux coureurs ou supporters entrent et personne ne sort. Métro « George V », c’est la libération. Les fauves sont lâchés et chacun prend la direction de la ligne de départ.
Je m’apprête à laisser mes affaires (sac à dos, coupe-vent) à ma femme et mes enfants pour entrer dans mon sas quand ils me disent que j’ai encore le temps et qu’on peut donc encore rester tous les quatre. Je décide alors de commencer à échauffer mes vieilles articulations en leur compagnie. Quand tout à coup, je vois débarquer mon Touloche, mon copain de lycée, de fac et d’après. Je suis super content de le voir et le sers fort dans mes bras pour prendre un plein d’énergie. Il est venu de Rennes pour l’occasion avec son panneau artisanal « Allez Valdo ! » (NDLR : Valdo est mon surnom des années collèges et Fac).

Quand faut y aller !

Je dis au revoir à mes supporters et entre dans l’arène où près de 60 000 coureurs ont pris le départ ou ne vont bientôt plus tarder à le prendre. Je sais que la journée va être longue et je l’appréhende. Mais je suis déjà très satisfait du chemin parcouru et de la préparation. Je n’ai « zappé » que quatre séances, à cause d’une gastro-entérite et d’une semaine au ski. J’ai donc été très sérieux, allant même jusqu’à ne plus boire une goutte d’alcool depuis le 1er janvier ! Quel que soit le déroulé de cette course, je suis déjà fier de tout cela.
Installé au cœur de peloton figé, j’ai finalement hâte que ça démarre. D’autant que ma tribu m’a déjà donné rendez-vous Rue de Rivoli. J’apprends également que mon copain Jérôme vient à l’instant de finir son marathon en 3h10 et je suis très content pour lui. Bref, je suis dans d’excellentes dispositions pour courir. Le mental est là ! Tiendra-t-il ?

Toutes les deux minutes, des vagues de coureurs sont lâchées ! Vient maintenant mon tour. Je suis prêt et si je ne l’étais pas, l’organisation a tout prévu. Un chauffeur de salle (en plein air !!) est là pour galvaniser la foule puis arrive une musique très solennelle ; celle de la film 1492. Les poils se hérissent. La voix off en rajoute une couche « N’oublie pas pourquoi tu es là ! Repense au chemin parcouru ! » (NDLR : le texte n’était pas forcément celui-là mais c’est ce que mon cerveau a fantasmé et retenu).
5,4,3,2,1. C’est parti !

Respecte ton plan !

Me voilà en train de courir sur la plus belle avenue du monde. La vue est complètement dégagée et la Concorde m’appelle. L’euphorie du départ, la foule autour de moi qui court à une allure plus rapide que ce que nous avions convenu avec ma coach Manon et ce faux-plat descendant, tout est réuni pour griller mes faibles cartouches d’entrée de jeu.
Heureusement, je reste lucide et repense au dernier entretien avec Manon qui m’a conseillé d’être très vigilant et de ne pas partir plus vite que la musique. Je regarde donc ma montre pour connaitre mon allure et essaie de me caler dans un petit rythme que je suis capable de tenir (pour les amateurs de data : autour de 7’10 par kilomètre).

Quel décor !

Les monuments s’enchainent, tous plus beaux les uns que les autres. Dans les 6 premiers kilomètres, je profite de la Concorde, de la Place Vendôme de l’opéra Garnier, du Louvre, de la mairie de Paris et de la Bastille. Au milieu de cette première partie, je retrouve comme prévu mes quatre supporters du jour, puis 200m plus loin, je découvre mon ami David (celui qui m’a convaincu de m’inscrire et dont je parle dans l’introduction) et ses deux enfants Gabi et Zia. Pour ceux qui ont lu mon récit du semi marathon du mois de mars, il s’agit du mari et des enfants de ma meilleure amie qui nous a quittés 48h avant la course. Ils m’avaient promis d’être là au marathon quand je me suis inscrit l’année dernière. Ils sont là et ELLE est là. J’ai emporté avec moi sur mon dossard un petit nœud bleu.

Paris nostalgique

Après la place de la Bastille, le parcours passe par la rue du faubourg St Antoine. Je retrouve mes repères. C’est mon quartier d’enfance. Je vivais là, de 2 à 16 ans. Je passe devant le marché d’Aligre où je faisais les courses le dimanche avec mon père, l’hôpital St Antoine où travaillaient mes parents, la rue de Reuilly où j’allais à l’école et au collège, les deux immeubles où nous vivions, mon lycée Arago place de la Nation et un peu plus loin dans le bois de Vincennes je retrouve l’INSEP où j’ai passé des heures à jouer au tennis de table.
Bref, je ne vois pas passer les kilomètres tant je suis plongé dans mes jeunes années. Pour autant, je n’en reste pas moins sérieux car je respecte bien mon allure et je pense bien à me nourrir tous les quarts d’heure et à m’hydrater ; d’ailleurs je suis obligé à l’entrée du bois de Vincennes de faire un arrêt technique !

Le semi marathon désastreux de mars est effacé !

Les kilomètres s’enchainent plutôt bien. Je retrouve mes supporters près du Château de Vincennes ; les deux groupes se sont réunis et je suis tellement heureux de les retrouver tous les 7, après mon voyage nostalgique dans mes douces années de jeunesse, que j’improvise une danse chaloupée. Je suis heureux, plutôt en forme et je crois que l’adrénaline est au top.
Pour conclure ce tableau idyllique, je m’approche tranquillement et sûrement du 21e kilomètre et je sais que je vais pulvériser le chrono du mois de mars ; semi-marathon de Paris douloureux physiquement et psychologiquement. Voilà, c’est fait ! 2h29 ! On efface le semi des tablettes et on continue la course !

Et maintenant ?

22, 23, 24 ! Je n’ai jamais couru autant ! Est-ce que je vais y arriver ? Je sens progressivement mes mollets se contracter mais je me souviens alors d’un ou deux podcasts que j’avais écoutés sur la préparation mentale : « c’est le cerveau qui commande et qui vous envoie des informations pour vous inviter à arrêter pour préserver votre corps ! ». J’essaie alors de penser à autre chose car si je commence à me battre avec mon cerveau, et mon corps par la même occasion, je vais forcément perdre ! Je me rappelle notamment de tout le chemin parcouru et de cette course locale de 7 km à Cherbourg en novembre 2023 que j’ai eu du mal à finir ; je repense à cet infarctus en 2019 et à ce cœur qui bat très gentiment aujourd’hui à 140 pulsations par minutes sans aucune trace d’emballement ; je m’encourage « Un pas après l’autre ! Pense au bonheur que tu vas vivre tout à l’heure en franchissant la ligne d’arrivée ! Sois fier de ce que tu as fait et de ce que tu es en train de faire ! Tu as plein de monde derrière toi ! Tu dois donner le maximum pour le jeu que tu as organisé au profit des deux associations (NDLR : Rêves 50 et Manche Leucémie)… ». Bref, les premiers kilomètres de cette deuxième moitié de marathon passent, mais le mollet droit devient un peu plus insistant.

On oublie le plan de la coach et on s’adapte !

Je décide au 24e kilomètre de m’arrêter et de prendre le temps de m’étirer les jambes pour tenter de soulager cette contracture au mollet droit. Cela semble fonctionner et je repars vers le port de Bastille. J’ai avec moi les encouragements de ma tribu que je viens de croiser une troisième fois, ainsi que tous spectateurs qui m’invitent à repartir en courant « Allez Cédric, on y retourne ! Vas-y Cédric, c’est grand ce que tu fais ! ». Je tape également dans les mains de tous les petits au bord de la route. Ça leur fait très plaisir mais ça me donne également le sourire. Comme dit le journaliste de l’émission RMC running : « Dans tous les cas, souriez ! En plus, ça vous aide à respirer ! »
Très vite, d’autres douleurs apparaissent : sous le pied, aux cuisses, au genou droit. Le mollet droit quant à lui, m’indique qu’il peut se réveiller énergiquement à tout moment. Je ne sais pas si c’est ça qu’on appelle le mur du marathon ! Je ne crois pas. J’ai encore de l’énergie, je suis lucide et j’avance. Toutefois, je comprends qu’il faut que je change de plan si je veux que mon corps et mon cerveau tiennent encore pendant 17 ou 18 kilomètres.
Je décide donc d’alterner de la course et de la marche.

Les quais de Seine et ses tunnels !

J’arrive le long de la Seine. C’est la portion que je redoute le plus, l’ayant déjà pratiquée. Je sais qu’il y a des tunnels « qui cassent les pattes » avec les descentes pour entrer et les montées pour ressortir. Il faut ajouter à cela, le soleil qui est au rendez-vous. Il est maintenant autour de 15 ou 16h et je commence à saturer de mes glucides en gels et en bonbons. Je veux une entrecôte, des frites et une bière bien fraiche !
Je réalise que mon alternance course/marche me permet de continuer et de me rapprocher de la ligne d’arrivée mais je prends également conscience que sur cette portion d’environ 8km, j’ai finalement beaucoup marché et qu’il faudrait que je régule cette alternance course/marche.
À la fin des quais, avant d’entrer dans le bois de Boulogne, je décide de mettre en place une alternance de 400 m de course et 100m de marche. Et mine de rien, les kilomètres s’enchainent et je vois les panneaux 36,37,38,39 se succéder et j’en oublie même que je suis dans la portion la plus compliquée de ce marathon, avec un dénivelé peu amical !

L’arrivée

Dans le bois de Boulogne, je croise deux amies Marie-Laure et Corinne qui accompagnaient leurs maris ce matin. On prend des photos et on court quelques mètres ensemble. Je suis content de les voir car au cœur du bois, il n’y a pas de supporters et le prochain rendez-vous avec ma tribu est dans 2 kilomètres. De plus, le fait de les voir me rappelle que je partagerai ce soir un barbecue avec elles et d’autres marathoniens du club d’athlétisme de Valognes (auquel je n’appartiens pas).
Çà y est, j’aperçois mes supporters pour le dernier rendez-vous avant la ligne d’arrivée. Ils sont un peu après le panneau des 40km. Je vois que David manque à l’appel mais Hawa, ma belle-soeur de cœur, a rejoint le groupe. Grande sportive devant l’éternel, elle décide de courir avec moi pendant quelque dizaines de mètres et de me filmer.

Un peu plus loin, je retrouve David avec un autre copain Miguel. Eux aussi décident de courir avec moi. J’entends le public crier « c’est la fin ! Ça descend maintenant ! ». Je commence à accélérer au panneau 500m. Il y a un monde fou derrière les barrières. Ça crie, ça tape fort dans les panneaux. Je vis quelque chose de fou ; je vais de plus en plus vite. Dernier virage et je piétine le tapis vert de l’avenue Foch. Il y a tellement de bruit que j’ai du mal à entendre le speaker commenter la demande en mariage qu’un néo-marathonien fait à sa femme sur la ligne d’arrivée.
Ça y est, je vois la ligne. C’est également l’arrivée d’une très grosse bouffée d’émotion ! Dans un dernier effort, je lève les deux bras en l’air et je franchis la ligne. Je suis maintenant marathonien !

Les retrouvailles

Tout à la fois, je pleure et je rigole avec mes nouveaux copains marathoniens et marathoniennes qui sont dans le même état que moi ! Ensuite, je récupère la médaille que j’arbore fièrement, et le tee-shirt que ne porterai pas de si tôt puisque l’organisation n’a pas été en mesure de me fournir le tee-shirt à ma taille.
Après quelques minutes d’errance sur l’avenue Foch avec l’Arc de Triomphe devant moi, je finis pas retrouver mes supporters et en premier lieu, ma femme et mes enfants. Je les prends dans les bras et j’explose en larmes ; un mélange de joie et de fatigue.
Puis chacun vient me féliciter, m’embrasser. L’accolade avec David est très particulière. C’est lui qui m’avait convaincu de m’inscrire et on sait l’un comme l’autre qu’ELLE était avec nous toute la journée et qu’elle doit être elle aussi fière de moi.

Après l’effort, le réconfort

Je ne vais pas faire de long discours, mais après 5h36m24s de glucides, je savoure la bière et le barbecue !

Je vais m’offrir quelques jours de repos et après on verra. Je ne sais pas si je referai un jour un marathon, on verra. En attendant, je vais me présenter comme chaque année, au départ du 10km de Caen en juin prochain. Je vais également accompagner Emilie (ma femme) et Camille (ma filleule) dans leur aventure « semi-marathon de Deauville » en novembre. Ce sera l’occasion d’organiser un nouveau jeu « marathon des paris solidaires » au profit d’associations caritatives.


Bilan du jeu

Au delà de mon bilan personnel extrêmement positif, le jeu solidaire est un succès avec près de 2500€ (pour l’instant !) qui seront équitablement reversés à Manche Leucémie et Rêves 50.

Merci à toutes celles et tous ceux qui ont participé. Il est toujours possible de faire un don (avec une réduction d’impôts de 60%) en cliquant sur le bouton suivant :

ET SI ON ATTEIGNAIT LES 3000€ !

Enfin, je tiens à féliciter Gabi qui est le grand gagnant du jeu. Il avait pronostiqué 5h36m23s, soit mon chrono à une seconde près.

BRAVO !

6 réponses à “Le marathon de Paris”

  1. Avatar de Pierre ROBILLARD
    Pierre ROBILLARD

    Bravo Cedric…tu peux vraiment être très fier de toi…quelle aventure magnifique et ton récit très émouvant !
    Félicitations 👍👍👍
    Biz
    Pierre

  2. Avatar de De Sereville

    Bravo cher collègue !!! C’est énorme ce que tu as fait !!!Quel mental !!! Tu véhicules de belles valeurs; c’est touchant !
    Merci d’avoir partagé tes émotions et décrit l’ambiance de ce marathon !!! Congrats
    Christine

  3. Avatar de Jean-Baptiste Martin
    Jean-Baptiste Martin

    Top et beau!

  4. Avatar de Challier
    Challier

    Bravo Cédric pour cet exploit et le courage de faire ce marathon .
    Reportage très intéressant.
    Tu es quand même très fort d’arriver à ce résultat 👏
    A plus
    Eliett

  5. Avatar de Catherine
    Catherine

    Bravo, Cédric !
    Ton récit est très bien écrit, on vit ton aventure comme si on y était !
    Félicitations

  6. Avatar de Edeline
    Edeline

    Un immense bravo à toi Cédric, t’es pas Dieu pour rien !!!
    Super de pouvoir partager ça grâce à ton récit !!! Vraiment chouette.
    La suite au prochain épisode ! Trop fort !!!

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